Environnement

La BCV s’engage en faveur de la préservation de l’environnement et poursuit ses efforts pour réduire l’empreinte environnementale liée à son fonctionnement.

En complément des mesures qu’elle met en place pour réduire ses émissions, la BCV soutient financièrement des projets dans le canton de Vaud et à l’étranger qui permettent d’éviter l’équivalent des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au fonctionnement de la Banque tout en ayant des impacts sociaux et environnementaux positifs. Dans ce cadre, la BCV sélectionne, par l’intermédiaire de son partenaire Swiss Climate, des projets certifiés conformes aux standards internationaux.

Dans les exploitations agricoles, de grandes quantités de lisier et de fumier sont produites. Le processus de fermentation engendre la production de méthane, gaz ayant un effet de serre 28 fois plus puissant que le CO₂. Dans une installation de biogaz comme celle de ce projet, le processus de fermentation est exploité et contrôlé de façon ciblée, afin de collecter le méthane et de le valoriser. Une centrale de cogénération située en aval génère à la fois de la chaleur et de l’électricité à partir du méthane. L’énergie ainsi créée alimente le réseau électrique vaudois à hauteur de 6 800 000 kilowattheures (kWh) par an, ce qui correspond à la demande annuelle de 1 700 ménages. La chaleur résiduelle, soit environ 4 400 000 kWh par an, permet de remplacer des énergies fossiles dans des industries proches et est aussi utilisée pour l’hygiénisation de déchets alimentaires.

Avec ce projet, certifié ISO 14064-2, ce sont environ 3 500 tonnes de CO₂e par année qui sont évitées. Grâce à cette source d’énergie renouvelable fonctionnant toute l’année, les agricultrices et agriculteurs suisses deviennent moins dépendants des importations de combustibles fossiles et contribuent également au développement durable de la région.

Au Cambodge, près de deux millions de foyers ruraux n’ont pas accès à l’eau potable. En raison de la mauvaise qualité de l’eau, environ 2 000 personnes meurent chaque année des suites de la diarrhée. Pour réduire l’incidence des maladies, il est courant de faire bouillir l’eau sur des feux de bois ou de charbon de bois avant de la boire. Le bois utilisé à cette fin provient des forêts tropicales menacées des environs, ce qui contribue au taux de déforestation déjà très élevé. Environ 30% de la superficie forestière du Cambodge a été détruite au cours des 20 dernières années.

Ce projet, certifié Gold Standard, fournit à la population locale des filtres en céramique pour le traitement de l’eau, ce qui permet de réduire la consommation de combustibles nuisibles au climat et d’économiser environ 90 000 tonnes de CO₂e par an. En outre, le projet permet à plus de deux millions de personnes au Cambodge d’avoir accès à de l’eau potable propre et sûre grâce à cette méthode alternative de traitement de l’eau. De plus, le projet crée des emplois, notamment pour des femmes, dans l’usine locale de production des filtres à eau en céramique.