Une partie du pâturage du Bonbernard à Yens a été transformée en prairie humide. Ces zones importantes pour la faune, la flore mais également la qualité de l’eau potable ont progressivement disparu de nos paysages. Les zones humides sont pourtant cruciales pour absorber les eaux lors des précipitations ou pour filtrer les polluants. L’aménagement réalisé, qui s’assèche à la fin de l’été et au début de l’automne, devait rester limité à la proximité immédiate de la roselière. Mais en cours de route, le projet a changé de dimension grâce à l’aide de la BCV permettant de mener des études complémentaires. Cette analyse a permis aux acteurs impliqués de prendre conscience du potentiel du lieu, et de convaincre des partenaires de réaliser de plus amples aménagements autour de cette petite zone humide. Une haie de 150 mètres linéaires a ainsi été plantée, des espèces exogènes retirées, de petits aménagements terrestres réalisés pour diversifier l’habitat sur la zone. Après un premier été, la zone qui s’étend aujourd’hui sur 600m2 a changé d’aspect et accueille une vaste biodiversité. C’est une réussite au-delà de toutes les espérances, comme l’explique Damien Robert-Charrue, directeur de la Maison de la Rivière.
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