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Nouvelle stratégie, nouvelle organisation : la BCV affirme ses ambitions

Appuyée sur un modèle d'affaires de banque universelle à ancrage régional qui correspond à sa mission et à ses ambitions, la Banque va orienter ses efforts sur les métiers qui ont toujours fait sa force, soit les services bancaires aux particuliers et entreprises vaudois ainsi que la gestion privée et institutionnelle. Forte d'une vision claire, la BCV veut gagner des parts de marché et se réorganise en conséquence avec quatre divisions de front plus orientées vers le client et une division à part entière dédiée aux décisions de crédit.

De solides fondations

Suite à une importante crise dans les années 2001-2002, la BCV s'est très bien redressée. Après avoir assaini son bilan, rééquilibré ses finances et s’être désengagée de toutes ses participations à l’étranger, elle s'est armée d'atouts forts tels que son réseau modernisé, son image rénovée, sa connaissance du marché et la fidélité de sa clientèle. Dans un contexte de rude concurrence, la stratégie "CroisSens", mise en place en 2006, a permis d’enrayer les pertes de parts de marché consécutives à la crise et de poser les bases nécessaires à une croissance durable. Après avoir pris avec succès ce virage stratégique et financier, la BCV va maintenant orienter ses efforts vers son développement commercial.

Un modèle d’affaires confirmé

Après avoir porté sur différentes variantes, la réflexion stratégique des organes confirme que le modèle d'affaires de banque universelle à ancrage régional - basé sur des métiers traditionnels enrichis de quelques activités diversifiées telles que le Trade finance ou e-SIDER.COM - est le plus approprié pour assurer une croissance profitable ces prochaines années. Forte de cette certitude, la BCV entend renforcer sa position de banque universelle dans le canton et être reconnue comme un acteur de référence en Suisse, notamment de la gestion privée et institutionnelle .

Des priorités de développement claires

Afin d’optimiser sa croissance et son profil de risque, la Banque a défini des priorités de développement au sein de son portefeuille d’activités. Elle vise notamment :

  • un nouvel élan de la banque de détail, notamment dans le domaine hypothécaire, en recherchant une meilleure efficacité et en développant le potentiel de sa large base de clientèle.
  • une croissance dans la gestion de fortune, principalement dans le canton de Vaud, et dans la gestion d’actifs institutionnels au niveau de la Suisse.
  • un renforcement des activités dans le domaine des PME.
  • une réduction importante de la prise de risque pour compte propre dans les activités de négoce, désormais focalisées sur les flux commerciaux de la clientèle. L'activité dérivés-actions pour compte propre est abandonnée.
  • une amélioration de la rentabilité ainsi qu’un développement, en ligne avec le profil de risque de la Banque, des activités du Trade Finance et des Grandes Entreprises.

Le rythme de mise en œuvre de ces différentes orientations stratégiques sera influencé par l’environnement économique.

Une meilleure exécution au service de la clientèle

Convaincue que dans une industrie de services "mature" comme la banque, la qualité de l'exécution est un facteur déterminant de différenciation et de succès, la BCV lancera une série d'initiatives internes visant à simplifier les processus, à développer les compétences des collaborateurs, à améliorer la qualité du service à la clientèle et à dynamiser son approche commerciale. Ce programme d’amélioration qui concerne l’ensemble des activités de la Banque sera mené sur plusieurs années.

Un dividende stable et élevé et une optimisation des fonds propres

La nouvelle stratégie permettra à la Banque d’atteindre une croissance durable en assurant une meilleure stabilité de ses résultats financiers. Ainsi, elle a pour objectif de distribuer un dividende ordinaire stable, en légère progression selon le développement des affaires, allant de CHF 20 à 25 par action, ces prochaines années.

La gestion active de son capital constituant l'un des points importants de la nouvelle stratégie, la Banque optimisera le niveau de ses fonds propres en versant, de surcroît, CHF 10 par action et par an.

Sauf changements significatifs de l’environnement économique ou de la situation de la Banque, cette dernière entend assurer ce niveau de distribution sur les 5-6 prochaines années. Elle devrait ainsi amener le niveau de ses fonds propres à 145% (ratio CFB) des exigences réglementaires.

Avec la nouvelle stratégie, le Groupe a pour ambition d’augmenter ses revenus de 4-5% annuellement et son bénéfice brut de 5-8%. A terme la Banque vise une rentabilité des fonds propres (ROE) de 13-14%, un ratio charges/produits (cost/income) de 57-59% et un ratio de tier-1 de 12% (dans l’environnement régulatoire en vigueur actuellement). L’actuelle crise financière et économique aura un probable impact sur l’évolution de ces indicateurs à court terme ainsi que sur les résultats de la Banque, notamment en 2009-2010. Il faut donc souligner que ces objectifs s’inscrivent dans un horizon de développement de la Banque portant sur plusieurs années.

Une organisation orientée clientèle

La nouvelle organisation est dictée par la logique de la stratégie. Quatre divisions de front sont résolument orientées vers le client. Une division "Private Banking*" voit le jour. Sa focalisation doit lui permettre de faciliter l’acquisition et le développement de la clientèle. Une division "Asset Management / Trading*" est également créée qui regroupe les activités de la gestion institutionnelle, de la politique de placement et des activités issues de l'ancienne division "Trading", qui disparaît. Aux côtés de la banque de détail (division réseau), inchangée, la division consacrée aux entreprises se voit libérée de l’analyse et l’administration des crédits qui seront regroupées dans une nouvelle division dirigée par l'actuel Chief Credit Officer de la Banque. Ainsi, l’activité de crédit est directement représentée au niveau de la Direction générale. Cette mesure souligne l’importance accordée aux décisions de crédit dans la nouvelle organisation.

Deux nouveaux Directeurs généraux

Ainsi, le Conseil d’administration a nommé Serge Meyer responsable de cette nouvelle division "Crédit*" avec rang de Directeur général. Il a également nommé Thomas W. Paulsen, jusque-là Chief Risk Officer de la Banque au poste de CFO, responsable de la division Finance et Risques avec rang de Directeur général. L’un et l’autre entreront en fonction le 1er janvier 2009. La Banque va rechercher deux nouveaux responsables pour les divisions "Private Banking" et "Asset Management / Trading". Ces entités ne seront formées qu’au moment de l’entrée en fonction de leur responsable. Christopher E. Preston, Directeur général de l'actuelle Division Gestion Privée et Institutionnelle reste au sein du Groupe en devenant le nouveau CEO de la filiale Banque Piguet et Cie S.A. dès fin mars 2009, avec la mission de développer ambitieusement ses affaires. Olivier Cavaleri, actuel Directeur général de la Division "Trading" a choisi de réorienter sa carrière hors de la Banque. Le Conseil d’administration et la Direction générale les remercient tous deux de leur remarquable engagement au service de la Banque et formulent leurs chaleureux vœux de succès pour la suite de leur carrière.

* Les noms des nouvelles Divisions sont provisoires.

Lausanne, le 25 novembre 2008

Contact(s)

Christian Jacot-Descombes, Porte-parole
Téléphone + 41 21 212 28 61
E-mail christian.jacot-descombes@bcv.ch 

Wilhelm Blaeuer, relations investisseurs
Téléphone + 41 21 212 20 71
E-mail wilhelm.blaeuer@bcv.ch 

Note à la rédaction: Ce communiqué est envoyé en dehors des heures d’ouverture de la Bourse suisse (SIX, Swiss Exchange), afin de respecter les principes de publicité événementielle issus du Règlement de cotation émis par celle-ci.

Annexes :

Serge Meyer, responsable de la nouvelle division « Crédit »

Binational franco-suisse âgé de 54 ans et père de deux enfants, Serge Meyer est entré à la BCV en mars 2005 en qualité de Chief Credit Officer. A ce poste, il est en charge de l’analyse et de la décision sur les dossiers de crédit tant pour les affaires des particuliers que pour celles des entreprises, institutions financières et sociétés de négoce international. Il gère aussi l’ensemble des activités liées au métier de l’octroi et de l’administration des crédits. Avant d’entrer à la BCV, ce licencié en sciences économiques de l’Université de Lausanne et diplômé de l’Insead a successivement occupé des postes importants au sein de la SBS et de l’UBS, en Suisse et à l’étranger, notamment aux Etats-Unis.

Thomas W. Paulsen, nouveau CFO

Agé de 43 ans, père de deux enfants, Thomas W. Paulsen détient un doctorat en science économique de l’Ecole des HEC de l’Université de Lausanne et un master de la London School of Economics. Il a commencé sa carrière en 1992 comme responsable du controlling chez EGL (Electricité de Laufenbourg). Consultant chez Mc Kinsey & Company à Genève de 1995 à 2002, il a géré un grand nombre de projets pour différents établissements financiers. Au sein de McKinsey, il a été actif comme membre du pilotage de la European Risk Management Practice. En juillet 2002, Thomas W. Paulsen a rejoint la BCV en tant que Chief Risk Officer (CRO). A ce poste, il a créé le département de Risk management et a été l’élément moteur de l’amélioration de la gestion du risque, tant au niveau de la gouvernance qu’à celui des méthodes et systèmes. Il a également initié et géré le projet d’homologation de la BCV en Bâle II IRB (internal rating based).

Christopher E. Preston, nouveau CEO de la filiale Banque Piguet et Cie S.A.

Christopher E. Preston est Directeur général de la Division Gestion privée et institutionnelle de la BCV depuis le 1er janvier 2004. Licencié en droit de L’Université de Southampton et titulaire d’un MBA de la Cranfield School of Management/Insead, ce binational helvético-britannique de 54 ans a commencé sa carrière professionnelle en 1976 chez Camper & Nicholson Ltd, en Grande Bretagne et à Monaco. Il l’a poursuivie dès 1980 dans le groupe Bank of America où il a d’abord exercé des responsabilités dans les domaines des crédits, des marchés des capitaux et du négoce. En 1988, il a été nommé General Manager de BA Finance (Suisse) SA puis, en 1989, Country Manager pour la Suisse. Il a été Geschäftsleiter et Country Treasurer pour l’Allemagne entre 1992 et 1993. En 1994, il est entré à la Direction générale de la Rothschild Bank AG à Zurich en tant que Chief Financial Officer, puis comme responsable de la Division private banking. En 2001, il a rejoint Citigroup Private Bank EMEA, à Genève, où il a été président de Citigroup Suisse SA et chef de division responsable des activités de gestion de fortune en Europe et au Moyen-Orient.

Organigramme