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Le groupe BCV au 1er semestre 2003

LE GROUPE BCV AU 1ER SEMESTRE 2003 : 
RÉSULTATS POSITIFS ET RÉORIENTATION STRATÉGIQUE EN BONNE VOIE

Pour le Groupe BCV, le 1er semestre de l’année en cours s’est soldé par des résultats réjouissants, en net progrès par rapport à la même période de l’année précédente. Sur le plan opérationnel, l’évolution des produits et des charges d’exploitation présente plusieurs éléments positifs, grâce auxquels le bénéfice brut consolidé a augmenté de 15,8% pour atteindre CHF 193 millions (CHF 183 millions à périmètre de consolidation constant, soit +10%). Quant au bénéfice net, il s’élève à CHF 56 millions, contre une perte de 76 millions l’année précédente. De plus, la mise en œuvre de la stratégie annoncée en février a bien progressé, tant sur le plan du recentrage des activités que sur celui de l’organisation et de l’efficacité de l’entreprise.

Le compte de résultat consolidé au 30 juin présente une image globalement conforme aux attentes de la Banque. Si les revenus d'intérêts ont légèrement progressé (+2,4% à CHF 216 millions), les commissions ont subi un recul sensible (-14% à CHF 127 millions), lié à la fois au désengagement progressif de certaines affaires de négoce international - conformément à la stratégie annoncée - et à la situation toujours tendue du secteur de la gestion de fortune. Les produits du négoce de titres, devises et instruments dérivés (+60,9% à CHF 59 millions) ont été nettement meilleurs qu'à la même période de 2002. Quant à la forte augmentation des autres résultats ordinaires (+123,3% à CHF 77 millions), elle est due uniquement à l'intégration complète des chiffres d'UNICIBLE. A périmètre constant, ces produits sont demeurés stables.

Hausse de 15,8% du bénéfice brut et bénéfice net de CHF 56 millions 
Avec un total de produits de CHF 479 millions (+11,5%) et des charges d'exploitation de CHF 286 millions (+8,8%, mais -2,8% à périmètre constant), le bénéfice brut s'inscrit à CHF 193 millions (+15,8%). L'augmentation des amortissements (+66,5% à CHF 72 millions) résulte principalement d'amortissements extraordinaires sur le goodwill. Les besoins de provisions ont diminué en revanche de près de 70% pour revenir à CHF 61 millions. Ainsi, le bénéfice net après déduction des intérêts minoritaires a atteint CHF 56 millions, alors que le Groupe avait affiché une perte de CHF 76 millions pour le 1er semestre de 2002.

Baisse minime du bilan 
Le total du bilan n'a connu qu'une variation minime au cours du 1er semestre, avec un fléchissement de 0,8% à CHF 34,87 milliards. A l'actif, les crédits ont diminué de CHF 645 millions ou de 2,6%, principalement en liaison avec les réorientations stratégiques. De même, les portefeuilles de négoce ont reculé de CHF 121 millions ou de 10,9%. Relevons également, parmi les immobilisations financières, un recul de plus de 15% des immeubles destinés à la vente, dans un marché stimulé par la baisse des taux. La diminution de la majorité des rubriques de l'actif a eu pour corollaire une forte augmentation de la trésorerie, qui s'est traduite par une hausse des avoirs en banque (+ CHF 1,29 milliard ou +42,7% à CHF 4,32 milliards).

Au passif, les dépôts d'épargne témoignent du regain de confiance de la clientèle, puisqu'ils ont enregistré une progression réjouissante de CHF 178 millions ou de 2,1% et atteignaient ainsi CHF 8,52 milliards au 30 juin. Les autres engagements envers la clientèle ont reculé de CHF 436 millions ou de 5,3%, pour revenir à CHF 7,77 milliards. Cette baisse résulte de deux mouvements opposés : les dépôts à vue ont progressé fortement, alors que les comptes créanciers à terme ont été volontairement réduits. Les besoins de refinancement ont en effet diminué sensiblement en raison à la fois du recul de divers postes de l'actif et de l'augmentation des fonds propres. Pour les mêmes motifs, les emprunts arrivés à échéance ont été remboursés, entraînant une baisse de ce poste de CHF 623 millions ou de 6,2%. Enfin, les bons de caisse ont reculé sous l'effet de la chute des taux d'intérêt (- CHF 87 millions ou -15,1% à CHF 490 millions). Ainsi, les fonds de tiers ont diminué globalement de CHF 968 millions ou de 3,6%, revenant à CHF 26,24 milliards. Quant aux fonds propres (+ CHF 1,24 milliard ou +106,1% à CHF 2,41 milliards), ils ont retrouvé un niveau satisfaisant pleinement aux exigences suisses et internationales, grâce à l'émission du capital-participation réalisée en février.

La mise en œuvre de la stratégie en bonne voie 
Enfin, grâce à un engagement soutenu de l'ensemble des collaboratrices et collaborateurs, la mise en œuvre de la stratégie définie en début d'année par le Conseil d'administration, est en bonne voie de réalisation et a franchi des étapes importantes, avec notamment:

  • le désengagement ordonné des affaires de négoce pétrolier et de financement naval ; dans ce dernier domaine des acquéreurs ont été trouvés pour 80% du portefeuille, le solde de 20% étant conservé par la BCV, du fait qu'il s'agit d'opérations avec des entreprises vaudoises et bénéficiant d'une garantie de la Confédération;
  • la fermeture du bureau BCV de Zurich, dont la clientèle est désormais suivie depuis Lausanne;
  • la cession de Dimension Corporate Finance SA à sa direction;
  • la conclusion d'un accord préalable relatif à la vente de la participation détenue dans une société grecque de gestion de fortunes privées;
  • la réorganisation interne de la Banque;
  • l'amélioration de ses processus de fonctionnement.

De plus, une solution a été trouvée pour la Banque Galland & Cie SA. Un contrat a été signé avec la Banque Franck S.A. à Genève, qui prévoit la reprise des activités de banque privée de Banque Galland & Cie. La Banque Franck entend établir une succursale à Lausanne dans les locaux actuels de la Banque Galland & Cie. Elle reprendra 13 collaborateurs de la Banque Galland, les autres étant repris par la BCV.

L'amélioration durable de la rentabilité exigera encore un effort soutenu sur les plans stratégique et opérationnel. Le Conseil d'administration et la Direction générale sont toutefois convaincus que le Groupe BCV a pris désormais un nouvel élan.

Lausanne, le 22 août 2003