- L’environnement reste porteur pour les investisseurs et les investisseuses.
- Les marchés doivent compter avec davantage d’impondérables, d’incertitudes et de défis.
- Nous maintenons une allocation d’actifs très diversifiée.
Sur la lancée de 2023 et de 2024, l’année qui s’ouvre ne devrait pas voir l’économie mondiale entrer en récession. La croissance devrait se poursuivre de manière solide aux États-Unis et plus globalement stable dans le monde. Quant à l’inflation, elle devrait continuer à décroître. De bon augure pour les marchés des actions. Ils devraient en effet voir leur performance s’afficher en vert à la fin de l’exercice. Ce qui risque cependant de ne pas être le cas à tous les temps intermédiaires. La comparaison avec les compétitions de ski ne s’arrête pas là. Les investisseurs et les investisseuses doivent bien préparer en amont ce parcours 2025 semé de passages délicats à aborder, et savoir faire preuve d’agilité pour passer toutes les portes.
2025 comme 2024? Globalement oui, mais à une différence près: le nombre plus important d’éléments perturbateurs potentiels. En 2025, les marchés devront gérer les impondérables liés l’arrivée de l’équipe de Donald Trump au pouvoir à Washington. Ils devront compter avec les incertitudes croissantes autour de thèmes clés pour une gestion équilibrée du trio croissance-inflation-taux, comme les barrières douanières, l’immigration, la fiscalité ou la dérégulation. Un environnement qui complique la tâche des banques centrales. Si elles ont pu converger vers des baisses de taux en 2024, les autorités monétaires devront, chacune, affronter des situations bien différentes en 2025.