Actions de «qualité»
Des sociétés de notoriété mondiale, peu endettées et aux profils financiers irréprochables… La thématique des actions dites de «qualité» paraît particulièrement adaptée à un environnement de marché toujours porteur, mais potentiellement sujet à des accès de volatilité plus marqués.
Les critères appliqués à la stratégie débouchent sur une sélection de titres de premier ordre. Sur le plan régional, l’allocation privilégie les États-Unis, qui restent le marché le plus attractif compte tenu du programme procroissance de l’administration Trump.
Sur le plan sectoriel, elle fait la part belle aux sociétés présentant les meilleures perspectives bénéficiaires pour 2025, à commencer par les valeurs financières américaines, stimulées par les projets de déréglementation du nouveau pouvoir à Washington. La thématique réserve également des places de choix aux leaders mondiaux de la consommation discrétionnaire et au secteur supérieurement rentable de la santé. La grande technologie américaine est également bien représentée dans la stratégie, mais avec une pondération inférieure à celle du marché.
Small & Mid Caps suisses
Les petites et moyennes capitalisations helvétiques restent incontournables pour améliorer le rendement global d’une poche en actions suisses. Actives sur des marchés de niche et affichant une rentabilité financière supérieure, elles surperforment les grandes valeurs sur le long terme. Leur exposition au marché extérieur les rend toutefois sensibles à la croissance mondiale et à la vigueur du franc.
En dépit des incertitudes conjoncturelles actuelles, construire une position dans les Small & Mid Caps suisses reste pertinent, à condition de se montrer sélectif. La medtech, la pharma, l’intelligence artificielle ou la rénovation énergétique figurent parmi les thèmes les plus intéressants du moment. En revanche, certains secteurs, comme la sous-traitance automobile, sont à éviter.
Au-delà de ces grandes lignes, une sélection de titres rigoureuse nécessite une expertise spécialisée, rendant indispensable le recours à une gestion professionnelle. Sur ce segment, la qualité de l’analyse et le choix du véhicule d’investissement font toute la différence.
Fonds immobiliers suisses
Le potentiel haussier des fonds immobiliers suisses n’est pas épuisé malgré des primes d’entrée (agios) élevées et une année 2024 exceptionnelle. En effet, compte tenu de l’orientation baissière des taux d’intérêt en Suisse, l’attrait pour des rendements positifs en franc ne devrait pas faiblir. À ce titre, le rendement au dividende de 2,4% des fonds immobiliers demeure attractif par rapport à celui du marché obligataire.
Autre atout, les fonds devraient commencer dès ce printemps à profiter de la revalorisation des biens immobiliers sous-jacents, grâce à la détente des conditions financières.
Le marché immobilier suisse bénéficie, par ailleurs, de fondamentaux solides, notamment une pénurie de logements due à une croissance démographique soutenue et un rythme de construction modéré. Ce déséquilibre structurel entre l’offre et la demande fournit un appui durable pour les revenus locatifs. Quant à la politique de la Banque nationale suisse (BNS), elle devrait rester favorable à la classe d’actifs, avec un taux directeur qui pourrait avoisiner zéro d’ici l’été.