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L’environnement se complique? Diversifiez encore

Un œil sur aujourd’hui, un autre sur après-demain. Entre la réalité du moment et ses convictions à long terme, l’investisseur connaît bien ce grand écart et la difficulté qu’il y a parfois à le gérer, à garder la tête froide. Sur les marchés actuellement, les valeurs technologiques et les investissements prenant en compte les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), voire le marché suisse, en sont de parfaits exemples. Ils gardent leur potentiel à longue échéance, mais brillent momentanément moins en raison d’un changement de paradigme économique. Que faire de ces positions? La réponse peut se résumer en trois mots: diversification, diversification et diversification.

Diversification technologique

Stars incontestées de l’an dernier, les valeurs technologiques affichent des valorisations élevées qui les pénalisent quelque peu en période de tensions accrues sur les taux. C’est notamment vrai pour les cinq géants américains connus sous l’acronyme de GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft). Or, ce qui a porté ces valeurs récemment, soit l’accélération de la digitalisation de la société, se poursuit. Des thèmes comme la cybersécurité, le stockage de données, les objets connectés, l’intelligence artificielle, l’automatisation ou les nouveaux modèles d’affaires en ligne n’ont pas perdu de leur attrait à longue échéance.

Diversification durable

La remarque vaut aussi pour les investissements durables dits ESG, qui, après avoir bien performé en 2020, reprennent leur souffle en ce début d’année. La tendance de fond de la nécessité de s’engager sur le long terme avec des investissements qui soient bénéfiques tant à la société qu’au détenteur du portefeuille demeure. Les thèmes liés à la protection du climat, à l’eau, à la gestion intelligente des réseaux gardent du potentiel eu égard aux investissements pharaoniques attendus dans ces secteurs.

Que ce soit la technologie ou l’investissement durable, ils restent stratégiques dans un portefeuille. Une approche peut se faire par l’intermédiaire, par exemple, de certificats sur indices (ETF). La prudence s’impose lorsqu’il s’agit d’évaluer l’univers d’investissement couvert, ces secteurs n’ayant pas le même poids d’un certificat à l’autre.

Diversification dans un marché

Autre exemple: le marché suisse. Les géants Nestlé-Novartis-Roche, valeurs défensives par excellence, ne sont guère recherchés en cette période de croissance dynamique. Mais les indices suisses offrent des solutions de diversification, que ce soit vers des moins grosses capitalisations plus sensibles à la conjoncture ou vers des titres porteurs de rendement, comme les hauts dividendes.

À brève échéance, ces positions centrales, que restent les grandes valeurs suisses et américaines, doivent ainsi être complétées – si ce n’est pas déjà fait – par des valeurs ou thèmes qui réagissent mieux à un retour de l’inflation. À titre d’exemple: par des petites et moyennes capitalisations, des valeurs européennes plus cycliques, certains marchés émergents bénéficiant de la dynamique chinoise, voire de la demande en matières premières, ou encore des titres financiers américains sensibles à la hausse des taux.

Une plus grande diversification permet de mieux accompagner l’environnement actuel et la rotation thématique en cours depuis l’automne dernier. Permet aussi de se positionner sur les tendances séculaires et d’aligner ses choix d’investisseur à ses motivations personnelles.