Le Cautionnement romand joue un rôle important au sein du tissu économique romand.

DANS LE CANTON 17 janvier 2017

Le Cautionnement romand, un allié précieux

Vous avez un projet qui ne peut pas être financé sous forme d’un prêt bancaire traditionnel. Votre rêve part en fumée… Ce n’est pas sûr! Le Cautionnement romand peut vous aider et garantir l’emprunt auprès de votre banque.

Pour un projet d’entreprise qui ne remplit pas entièrement les critères de financement d’un établissement bancaire, c’est là qu’intervient le Cautionnement romand. Cet organisme aide les entrepreneurs rencontrant des difficultés pour trouver les capitaux destinés à des projets aussi variés que la reprise ou la création d’une entreprise, le développement d’activités, l’agrandissement de locaux, l’achat d’équipements ou le financement de fonds de roulement. Son rôle est précieux pour le tissu économique romand.

Pour l’octroi de sa garantie, le Cautionnement romand analyse, comme le banquier, la rentabilité de la société et sa capacité à rembourser les dettes ainsi que les compétences de la direction. Il ne prend en considération que les projets jugés viables et cohérents à long terme. Il exige des documents essentiels, notamment les bilans et comptes de pertes et profits des trois dernières années.

Le crédit bancaire cautionné va de 30 000 à 500 000 francs, en fonction du projet présenté. Celui-ci détermine aussi la durée de l’amortissement: par exemple, cinq à sept ans pour des investissements de production. En matière de coûts, comme pour la banque le risque de crédit est diminué, elle va pouvoir proposer un taux d’intérêt inférieur à celui d’un crédit sans garantie. Mais l’entreprise doit encore assumer auprès du Cautionnement romand une prime de risque annuelle de 1,25%. Le taux total cumulé sera, en règle générale, inférieur à celui d’un prêt bancaire commercial usuel. A noter que les refus sont une minorité; l’octroi du cautionnement dépendra de la qualité du projet et de son porteur.

Publié le 17 janvier 2017 dans 24 Heures