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Les actions resteront au cœur des portefeuilles en 2018

Actions

Si, en 2017, les actions se sont imposées sans restriction dans les portefeuilles, durant les prochains trimestres, elles seront toujours à privilégier, mais demanderont davantage d’agilité de la part des investisseurs. Les marchés se montreront plus sensibles aux nouvelles économiques, surtout que les évaluations sont élevées. Mais, les soutiens à la poursuite de la croissance demeurent: taux bas, politique monétaire accommodante et croissance maîtrisée. Et, même si elle ne dépasse plus 10% – elle était de 13,5% en 2017 –, la progression des bénéfices, clé de voûte de la tendance actuelle, devrait se poursuivre. Justifiant la hausse des indices.

Thèmes d’investissement

Les valeurs cycliques, dont l’évolution est fortement corrélée à la conjoncture, gardent les faveurs de la cote, puisque le cycle économique n’est pas terminé. Mais, contrairement à 2017, leur potentiel est plus limité, voire, au-delà du printemps, plus incertain. Il est vrai qu’elles ont fortement progressé. Les marchés les plus intéressants demeurent l’Asie du Sud-Est, le Japon et la zone euro, déjà sur le podium des marchés les plus performants cette année. Les bénéfices des entreprises présentent dans ces régions une certaine marge de progression. Comme les turbulences seront plus fréquentes, les titres américains, voire suisses, plus défensifs, peuvent ponctuellement s’avérer plus compétitifs

Obligations et devises

Tant que la reprise se poursuit, les obligations ne se montreront que peu attrayantes. Les rendements sont bas et toute hausse pénalise le marché obligataire. Cela dit, les taux longs remontent peu à peu et le mouvement devrait s’étendre au-delà des États-Unis. Tout regain d’intérêt pour cette classe d’actifs dépend d’un niveau plus adéquat du loyer de l’argent. Quant aux devises, si la normalisation des politiques monétaires à différentes vitesses se confirme, elles devraient toutes retrouver une certaine volatilité. L’euro devrait consolider avant de revenir sur le devant de la scène à condition, bien sûr, que la reprise se poursuive au même rythme en zone euro.

 

Risques et opportunités

Comme la tendance reste positive, du moins au premier semestre, saisir des opportunités lors de corrections demeure d’actualité. Encore faut-il que corrections, il y ait. Quasi absentes de 2017, elles pourraient faire leur retour et parfois accuser même une certaine ampleur. Les raisons? Les taux bas poussent à la prise de risque et à l’emprunt, favorisant aussi l’effet de levier. Plus de deux tiers des positions sur les marchés des actions ont été prises via des ETF, des fonds indiciels qui amplifient potentiellement tout mouvement. Sans oublier la forte hausse de l’année qui s’achève et la fin de l’alignement parfait des astres dans le ciel conjoncturel. Ces corrections ne devraient cependant n’être que temporaires.