Pour une PME, l’essentiel est, une fois le travail effectué, d’encaisser les montants dus.
PME: faire face aux retards des paiements
Si l’entreprise ne parvient pas à faire entrer l’argent, elle ne pourra pas honorer ses propres paiements. Et, à l’extrême, un manque de liquidités peut conduire à la cessation des activités.
Pour une PME, un carnet de commandes bien rempli est un grand avantage. Cependant, l’essentiel est, une fois le travail effectué, d’encaisser les montants dus. Et force est de constater que, en raison notamment de l’incertitude économique actuelle, une partie de la clientèle tend à payer ses factures en retard sur les délais ou en négociant ces derniers pour les allonger. Pour faire face à cette situation, l’entreprise doit avoir une gestion rigoureuse des liquidités.
«Cash is king» dit l’adage. Le cash est à une entreprise ce que le sang est au corps humain. Il est vital. Si l’entreprise ne parvient pas à faire entrer l’argent, elle ne pourra pas honorer ses propres paiements: versement des salaires, règlement des fournisseurs, éventuels engagements bancaires, notamment. Et, à l’extrême, un manque de liquidités peut conduire à la cessation des activités. À noter encore le risque réputationnel pour une entreprise si elle est reléguée dans la catégorie des mauvais payeurs.
Que faire? Parmi les solutions, anticiper en établissant un plan de liquidités qui répertorie les entrées et les sorties de capitaux. Il peut être programmé pour une année, par exemple, et être actualisé périodiquement. Mais, surtout, il doit correspondre aux activités de l’entreprise. Préparé le plus en amont possible, ce plan permettra d’identifier les problèmes et d’éviter de mauvaises surprises.
Ce n’est pas toujours une tâche facile, alors le patron peut s’adresser à son partenaire bancaire pour l’accompagner dans cette démarche. Ce dernier, qui connaît généralement bien l’entreprise, pourra proposer des solutions pour couvrir ses éventuels besoins ponctuels et des solutions d’encaissement. Dans cet ordre d’idées, des études démontrent que l’eBill est moins coûteuse qu’une facture en format papier et qu’elle est souvent payée plus vite que ses homologues physiques.
Cet article a paru dans 24 Heures, le 20 août 2025
Corinne Arze-Binkert
Cash Manager Clientèle entreprises, BCV