Les principaux indices boursiers ont progressé en moyenne de 25% en 2019. Peut-être y aura-t-il des corrections en 2020, mais les actions restent la meilleure classe d'actifs sur le long terme.

VOTRE ARGENT 16 décembre 2019
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Condamnés à être déçus en 2020?

Avec une progression d'environ 25%, les marchés ont vécu une belle année 2019. Dans ce contexte, comment aborder 2020?

Après une année 2019 faste, sommes-nous condamnés à voir le rouge dominer sur les marchés? Certes, les Cassandre auront forcément raison à un moment donné. Mais sur le long terme, les chiffres démontrent que les baisses ne sont pas liées à l’amplitude des hausses de l’année précédente. Ainsi, sur une période de cinq ans, les actions subissent en moyenne six à sept baisses de plus de 10%, et ce, quelles que soient les performances qui ont précédé.

Alors oui, les marchés ont bien progressé cette année. L’indice phare de la Bourse suisse, le SMI, gagnait près de 25% à mi-décembre. Un très bon cru.

Soutien des banques centrales

En 2019, les investisseurs ont apprécié l’application de politiques monétaires très accommodantes dans un contexte de croissance mondiale qui se poursuit, mais à un rythme plus modéré. Les marchés ont en outre bénéficié du fait que la valeur des actions était devenue attrayante après la chute de fin d’année dernière.

Alors 2020 devrait s’inscrire dans le sillage de 2019. Le marché devra encore compter avec des tensions géopolitiques et avec des rebondissements dans les relations commerciales entre la Chine et les États-Unis. Et l’exercice restera marqué par un environnement économique dans lequel, pour l’investisseur en quête de rendement, il existe peu d’alternatives aux actions.

Quelles surprises pour 2020?

Et peut-être que les lendemains de ces derniers mois haussiers laisseront quelques traces prochainement. Peut-être que l’élection américaine de novembre marquera les indices de son empreinte. Peut-être que des surprises – bonnes ou mauvaises – viendront modifier les attentes.

Mais les actions restent la meilleure classe d’actifs sur le long terme. Les statistiques disent aussi que la patience finit par être rémunératrice. Entre 2007 et aujourd’hui, le Dow Jones a progressé de plus de 100%, tout en essuyant la plus grave crise de l’après-guerre.

Article paru dans 24 Heures, le 16 décembre 2019

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