Il est important de choisir la carte qui convient à vos besoins tant en matière de limite d’utilisation que de services complémentaires.

VOTRE ARGENT 25 septembre 2017
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Comment bien gérer sa première carte de crédit

A 18 ans, vous pouvez souscrire votre première carte de crédit. Achats sur le net, réservations d’hôtels ou de billets d’avion, la carte de crédit est devenue un moyen de paiement presque indispensable. De plus, elle offre des services et des prestations complémentaires très intéressants, tels que des assurances voyages. Il est donc important de choisir la carte qui convient à vos besoins tant en matière de limite d’utilisation que de services complémentaires.

Si vous êtes de tempérament plutôt prudent, optez pour une limite peu élevée, par exemple de 1000 francs, quitte à l’augmenter temporairement pour une occasion particulière (achat important) ou de manière définitive, selon l’évolution de vos revenus. Gare aux offres alléchantes poussant à vous octroyer la limite maximale en fonction de votre revenu et qui peuvent vous faire oublier la dure réalité des choses… jusqu’à ce que la facture arrive en fin de mois. Le cumul des cartes est, dans ce cadre, déconseillé, car cela peut déboucher sur une consommation excessive.

Une fois la carte en main, un suivi régulier de son utilisation, le plus simplement par le biais d’une application smartphone dédiée, est primordial pour connaître précisément l’état de vos finances et pour constater très rapidement d’éventuels dérapages dans vos dépenses, voire une utilisation frauduleuse.

Pour régler la facture de votre carte de crédit, plusieurs possibilités. Le débit automatique du montant total depuis votre compte bancaire en est une. Il permet de commencer un nouveau mois sans aucune dette. Vous pouvez aussi payer par acomptes, ce qui offre une certaine flexibilité de remboursement moyennant la facturation d’intérêts.

Enfin, ne perdez pas de vue les mesures élémentaires de sécurité: surveiller la carte, cacher le code ou réagir immédiatement en cas d’erreur ou de fraude.

 

Publié dans 24 Heures le 25 septembre 2017