Les atlas et indices des prix de transaction se basent sur les modèles d’évaluation de Wüest Partner. Ils portent sur des objets dits «de référence», définis comme étant des logements construits il y a moins de cinq ans, offrant un bon standard d’aménagement, une microsituation ainsi qu’un volume ou une surface usuels.
Les prix représentés sont donc indicatifs et reflètent des moyennes. Sur le marché, ils peuvent varier par rapport à ces dernières en fonction des caractéristiques propres à un objet, le différenciant d’objets voisins. Par exemple, dans l’Arc lémanique, la qualité de la vue sur le lac Léman peut justifier des différences de prix importantes.
Prix d’une maison individuelle de référence (âge: 5 ans, standard d’aménagement: usuel, microsituation: moyenne, terrain: 500 m2, volume: 920 m3 SIA 116)
Source: Wüest Partner. Fond de carte: Office fédéral de la statistique (OFS), GEOSTAT
Prix d’un appartement en PPE de référence (âge: 5 ans, standard d’aménagement: usuel, microsituation: moyenne, surface habitable nette: 110 m2, sans garage et sans place de parc).
Source: Wüest Partner. Fond de carte: Office fédéral de la statistique (OFS), GEOSTAT
Le district d’Aigle, où les prix sont plus bas d’environ un cinquième qu’en moyenne cantonale, fait partie de ceux dans lesquels la démographie est la plus dynamique. La population a augmenté de 1,6% l’an dernier, la deuxième hausse la plus forte dans les districts vaudois. Le taux de logements vacants s’inscrit en légère hausse, passant de 1,6% en 2023 à 1,8% au 1er juin 2024.
La construction est en net repli, avec une moyenne annuelle de 120 nouveaux logements attendus sur le marché en 2024 et 2025, contre quelque 360 objets par année en moyenne entre 2019 et 2023. La baisse est particulièrement sensible dans le segment locatif et dans les PPE, mais concerne également les villas. En ce qui concerne les prix, les maisons familiales individuelles ont augmenté de 4,3% en 2024 et les PPE de 3,2%. Si l’appréciation des premières était supérieure à la moyenne cantonale, celle des secondes était similaire.
La Broye-Vully fait partie des districts dans lesquels le marché de l’immobilier a été le plus animé. Les villas ont renchéri de 4,3% en 2024 et les appartements en PPE de 4,4%, selon les indices de Wüest Partner. Dans les deux cas, les progressions ont été supérieures à la moyenne cantonale. Sur la ligne du RER de la Broye, près des lacs de Morat et de Neuchâtel ou près de Lausanne, les prix peuvent cependant être 10% à 15% plus élevés qu’en moyenne dans le district.
La production de nouveaux logements recule sensiblement, de 340 nouveaux objets en moyenne annuelle entre 2019 et 2023 à quelque 110 en moyenne par année attendus en 2024 et 2025. Si la baisse est sensible dans le segment locatif et les PPE, elle s’observe aussi dans les villas. La population a augmenté de 1,5% l’an dernier, la troisième plus forte hausse du canton grâce à des prix en moyenne un quart plus bas que dans le canton. Le taux de logements vacants a diminué, passant de 1,5% en 2023 à 1,3% en 2024.
Bien que la population du Gros-de-Vaud affiche une progression démographique légèrement en retrait par rapport à celle du canton, soit à un rythme de 0,9% l’an dernier, les villas ont renchéri de 3,4% et les appartements en PPE de 3,1%, dans les deux cas un rythme proche de la moyenne cantonale. La construction ralentit également, avec quelque 130 nouveaux logements attendus en moyenne annuelle en 2024 et 2025, contre 290 en moyenne entre 2019 et 2023.
Le taux de vacance a reculé, passant de 0,9% il y a deux ans à 0,7% l’an dernier. Dans le district, les prix de l’immobilier en propriété individuelle sont en retrait d’environ 10% par rapport à la moyenne cantonale. Les disparités entre communes reflètent la proximité d’axes de mobilité, tels que l’autoroute A1, la ligne CFF du Pied-du-Jura et la ligne Lausanne – Echallens – Bercher (LEB), ainsi que le voisinage de Lausanne. Dans les communes les mieux desservies et les plus proches de l’Arc lémanique, les prix peuvent dépasser de 10% à 20% la moyenne du district.
Le Jura-Nord vaudois est l’un des districts dans lesquels le marché immobilier est le plus animé. Les prix des villas ont augmenté de 3,4% en 2024 et les PPE de 4,9%, selon les indices de Wüest Partner. Ces hausses – en particulier la seconde – ont été plus fortes que la moyenne cantonale. L’activité de construction fléchit moins que dans d’autres districts, avec, en moyenne annuelle, 360 nouveaux logements mis sur le marché en 2024 et 2025, contre 520 en moyenne entre 2019 et 2023. La baisse s’explique par le recul des investissements dans le segment locatif et, dans une moindre mesure, les PPE, la construction de maisons individuelles restant stable. À 0,8% l’an dernier, la hausse de la population est en retrait par rapport à la moyenne cantonale. Le taux de vacance est inchangé à 1,2% au 1er juin 2024.
Les prix de l’immobilier dans le Jura-Nord vaudois sont plus bas d’environ 20% que la moyenne cantonale. À l’intérieur du district, la ville d’Yverdon-les-Bains et sa périphérie, les communes bordant le lac de Neuchâtel ainsi que la région Chavornay-Orbe, proche de l’autoroute A1 et desservie par la ligne CFF du Pied-du-Jura, affichent des prix de l’immobilier plus proches de la moyenne.
Dans le district autour du chef-lieu, le marché immobilier est un peu atypique. Les logements en propriété sont relativement rares (environ 20% du total) et leurs prix dépassent de près d’un tiers la moyenne cantonale. Jouxtens-Mézery et Lausanne figurent parmi les 10% des communes les plus chères du canton. Dans ce contexte, la hausse des prix a été sensiblement plus contenue que dans le reste du canton, selon les indices de Wüest Partner, avec une progression de 2,4% en 2024 et de 1,6% pour les appartements en PPE.
Dans ce district caractérisé aussi par sa situation centrale, la production de logements est toujours importante: 420 nouveaux logements doivent sortir de terre annuellement en 2024 et 2025, essentiellement dans le segment locatif. Entre 2019 et 2023, la moyenne annuelle s’inscrivait à 700. Le taux de logements vacants est resté stable, à 0,6% au 1er juin 2024. Sur fond de marché du logement tendu, la population a moins augmenté l’an dernier (+0,7%) qu’en moyenne cantonale.
Le district de Lavaux-Oron est partagé entre les communes proches du lac et celles de l’arrière-pays. À proximité du Léman, les prix de l’immobilier dépassent d’un cinquième la moyenne cantonale et certaines communes font partie des plus chères du canton, par exemple Lutry, Paudex ou Pully. Sur le Plateau, à Jorat-Mézières, Maracon, Montpreveyres, Oron ou Servion, les prix sont en dessous de la moyenne cantonale d’environ 10% à 15%. À l’échelle du district, les prix des maisons individuelles ont augmenté de 5,4% en 2024, la plus forte hausse du canton. Dans les PPE, la hausse a été sensiblement inférieure à la moyenne cantonale, à 0,5%.
L’activité de construction ralentit légèrement (moyenne annuelle 2019-2023: 370 nouveaux objets, 2024-2025: 180). Le nombre de nouvelles maisons individuelles est relativement stable, alors que celui des nouveaux logements locatifs et des PPE est en baisse. Le taux de logements vacants a légèrement fléchi, passant de 0,9% en 2023 à 0,8% en 2024. Quant à la population, avec une hausse de 0,9% l’an dernier, elle a augmenté un peu moins rapidement que la moyenne cantonale.
Le district de Morges a été celui dans lequel le marché de l’immobilier a été le plus animé. Les prix des villas ont augmenté de 4,8% en 2024, la deuxième hausse la plus forte parmi les districts vaudois. Les PPE ont renchéri pour leur part de 5,7%, la progression la plus rapide du canton. Le district est aussi l’un de ceux dans lesquels la démographie a été la moins dynamique l’an dernier, avec une population en hausse de 0,5%.
En raison de la baisse des investissements dans le locatif, la construction recule, passant de 630 nouveaux logements par année en moyenne entre 2019 et 2023 à 320 objets attendus en moyenne annuelle en 2024 et 2025. Malgré cela, le taux de logements vacants est passé de 0,8% en 2023 à 1,0% au 1er juin 2024. Le district de Morges est partagé entre les communes proches du lac et celles de l’arrière-pays. Dans les premières, les prix de l’immobilier dépassent d’environ 25% la moyenne cantonale. Dans les communes du Plateau proches de la ligne CFF du Pied-du-Jura ou de l’A1, ils sont, à l’inverse, en dessous.
Le district de Nyon bénéficie d’une construction solide de nouveaux logements, grâce à des investissements dans le segment locatif. Ainsi, 520 nouveaux objets par année sont attendus dans le district en moyenne entre 2024 et 2025, contre 370 en moyenne annuelle entre 2019 et 2023. La population a sensiblement moins augmenté que la moyenne cantonale, avec une hausse de 0,5% l’an dernier. Le taux de logements vacants est resté inchangé, à 1,2% au 1er juin 2024.
Les prix des maisons individuelles ont augmenté de 1,9% en 2024, moins que la moyenne, selon les indices de Wüest Partner. Ceux des PPE ont augmenté de 4,7%, cette fois plus que la moyenne. À l’instar d’autres districts de l’Arc lémanique, celui de Nyon s’étend du Léman à l’arrière-pays. Près du lac, notamment à proximité de Genève, les prix de l’immobilier sont d’environ 30% plus élevés qu’en moyenne cantonale et certaines communes, Coppet, Founex, Mies ou Tannay, font partie des plus chères du canton. Sur les pentes du Jura, les prix sont plus proches de la moyenne du canton.
L’Ouest lausannois est le district dans lequel l’activité de construction est la plus importante. En moyenne, 1 370 nouveaux logements par an sont attendus en 2024 et 2025, principalement des appartements à louer, mais aussi une part croissante de PPE. Ce nombre est plus élevé que la moyenne annuelle de 2019 à 2023 (820 nouveaux logements). À 4,0% l’an dernier, la hausse de la population a aussi été de loin la plus rapide du canton. Le taux de logements vacants est resté inchangé à 0,5% au 1er juin 2024.
En raison de la proximité du chef-lieu, des grandes écoles et du lac, l’Ouest lausannois fait partie des districts dans lesquels les logements en propriété sont les plus onéreux, avec des prix plus élevés d’environ 30% par rapport à la moyenne cantonale. Avec son accès direct au lac, Saint-Sulpice se classe même parmi les dix communes les plus chères du canton. À l’échelle du district, les prix ont augmenté un peu moins rapidement qu’en moyenne cantonale: +3,2% en 2024 pour les villas et +2,6% pour les PPE.
Si les prix des villas ont moins augmenté (+1,6% en 2024) dans le district de la Riviera-Pays-d’Enhaut que dans le canton, les appartements en PPE ont renchéri de 4,0%. L’activité de construction est en recul, avec 170 nouveaux logements par an attendus en moyenne entre 2024 et 2025, contre 380 en moyenne annuelle entre 2019 et 2023. La baisse est notamment liée à l’annulation par la justice du Plan d’affectation de Montreux ou à l’abandon après des votations des projets des Grands-Prés (Montreux) ou En Praz Grisoud (Blonay – Saint-Légier). La population a augmenté de 0,6% l’an dernier et le taux de logements vacants est passé de 1,2% en 2023 à 0,8% au 1er juin 2024.
Le profil du district de la Riviera-Pays-d’Enhaut est un peu atypique, ce qui explique une évolution souvent différente de la moyenne cantonale. Notamment, il est composé d’une région proche du lac Léman et d’une autre au cœur des Alpes vaudoises. Sur la Riviera, les prix de l’immobilier sont plus élevés de près de 30% qu’en moyenne cantonale, alors que la différence est d’environ 10% pour le Pays-d’Enhaut. Avec une population en hausse de 0,6% en 2024, sa démographie est en retrait par rapport à la moyenne cantonale.
Les atlas et indices des prix de transaction se basent sur les modèles d’évaluation de Wüest Partner. Ils portent sur des objets dits « de référence », définis comme étant des logements construits il y a cinq ans, offrant un bon standard d’aménagement, une bonne microsituation ainsi qu’un volume ou une surface usuels. Les prix représentés sont donc indicatifs et reflètent des moyennes. Sur le marché, les prix peuvent varier par rapport à ces dernières, en fonction de caractéristiques propres à un objet, le différenciant d’objets voisins.