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Concilier études et petits jobs

Vous êtes étudiant et vous hésitez à prendre un emploi pour financer vos dépenses quotidiennes? Quatre étudiants racontent comment ils ont construit une situation qui leur convient.

Un moyen de financer des voyages

«J’ai réalisé une série de petits jobs pour financer mes études: employé aux remontées mécaniques dans plusieurs stations de ski du Valais, cuisinier ou serveur dans des restaurants de montagne, employé chez Manor ou dans des magasins de locations saisonnières l’été, etc.

Mes emplois financent mes périodes d’études à l’étranger: Islande, Suède et Nouvelle-Zélande notamment.

Évidemment, il y a de bonnes et de mauvaises expériences professionnelles, mais quand on a un projet en tête, la motivation est toute différente. Ces petits boulots m’ont apporté des compétences interpersonnelles. Sourire tout au long de la journée, interagir avec des gens de tous milieux et de toutes origines, ça s’apprend! Comme la rigueur et la discipline. Il en faut pour enchaîner des journées de travail de 15 à 16 heures. Au final, il y a plein de bons côtés: j’ai connu des lieux magnifiques, des ambiances vraiment sympas; et maintenant, je sais cuisiner et faire des cocktails!»

Maxence Formaz, 24 ans, employé en marketing chez Batmaid (Lausanne) et étudiant en marketing et gestion internationale, Université de Lyon 3.

Une passion qui doit pouvoir être suspendue

«Il y a quatre ans, je me suis mise à la photo. J’ai tout appris par moi-même, via des tutoriels sur YouTube. Le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux m’ont apporté une clientèle régulière. Je fais d’abord ça par passion, l’argent gagné est réinvesti dans mon matériel. Je réalise un shooting par semaine en moyenne, soit cinq heures de travail, retouches comprises. J’ai appris beaucoup de choses, notamment à gérer une clientèle.

Cette année, ma passion a commencé à devenir envahissante. À l’approche des examens, j’ai donc décidé de mettre mon hobby de côté durant deux mois.

Je crois que lorsqu’on monte un business en parallèle à ses études, il faut savoir garder la tête froide. Trouver son équilibre reste délicat. Il ne faut pas hésiter à mettre son activité entre parenthèses si gérer plusieurs choses de front devient trop compliqué. Les études restent primordiales à long terme et, très souvent, les clients s’avèrent compréhensifs.»

Mathilde Rietsch, 20 ans, étudiante en bachelor de design graphique à l’Ecal.

Une leçon d’organisation

«Je cumule trois jobs: assistant de recherche pour le département de comportement organisationnel à HEC, deux jours par semaine. En parallèle, je donne des cours de mathématiques, jusqu’à quatre heures par semaine; et je travaille comme hôte de promotion à la RTS, sur des événements. Des missions lucratives et souples, puisque je peux les accepter ou non. Cumuler ces trois jobs m’a apporté des compétences d’organisation très fortes et m’a grandement aidé pour mes études. Entre-temps, j’ai aussi accepté la présidence de l’association HEConomist, le journal des étudiants d’HEC Lausanne. Résultat: je suis réactif, je ne consacre jamais plus de temps que nécessaire à une tâche. Cerise sur le gâteau, chacune de ces expériences est d’une réelle utilité professionnelle. Avec la RTS, je côtoie beaucoup de gens de tous horizons. Comme assistant, j’apprends le fonctionnement des recherches dans le labo où j’aimerais faire mon doctorat; et comme prof, je travaille la pédagogie et la présentation, toujours utile quand on s’oriente vers la gestion de projets!»

Jean-Konrad Mignon, 25 ans, étudiant au sein du Master stratégie organisation et leadership d’HEC Lausanne, Président d’HEConomist.

Jongler entre passion et emplois «alimentaires»

«Je travaille comme modèle en photo ou coiffure à côté de mes études. Obtenir des contrats dans le mannequinat demande un investissement suivi. Les agences recevant énormément de candidatures, il faut s'efforcer de sortir du lot, envoyer son CV régulièrement, relancer, disposer d’un book à jour, etc. Je suis passionnée et j’ai consacré beaucoup de soirées à ces démarches. Toutefois, en période d’examens, je n’accepte aucun shooting.

Par ailleurs, j’ai eu d’autres petits jobs, notamment à la Migros. J’ai compris combien une première expérience d’employée est essentielle dans le milieu professionnel. Cela rassure d’autres employeurs qui comprennent que l’on connaît le monde du travail, de l’entreprise, ses contraintes et que l’on peut s’avérer fiable.»

Charlotte Braconnier, 20 ans, étudiante en troisième année de sciences criminelles à l’Université de Lausanne