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Comment trouver le stage de ses rêves?

Les cours reprennent, les prochains examens se profilent déjà. Avant de se plonger tête baissée dans les études, rencontre avec Aude et David, stagiaires universitaires à la BCV, qui livrent leurs conseils pour transformer l’essai et obtenir le poste qui vous convient.

Aude Rouvinez

Stagiaire en Asset Management, 24 ans.

Master en management spécialisation stratégie et consulting, à HEC Lausanne.

Savoir ce que l’on veut.

«Avant même de postuler, j’ai constitué une liste d’entreprises qui m’intéressaient. Il faut prendre en compte son propre intérêt, le secteur, la taille de l’entreprise, voir si elle est active sur le plan international ou pas…»

Préférer les stages longs.

«Ils permettent d’apprendre beaucoup de choses. En un an, on a le temps de suivre plusieurs projets, peut-être même de travailler avec différentes équipes ou dans plusieurs départements. Le risque, c’est de se retrouver cantonné dans la position éternelle du stagiaire.»

Poser des questions.

«Dès l’entretien d’embauche, je cherche à savoir très précisément en quoi le travail va consister, comment se déroule une journée type, sur quels projets je pourrais être amenée à travailler, si j’allais pouvoir prendre le lead de certains d’entre eux et, d’une manière générale, quels sont les délais, les tâches, l’ambiance… Cela montre que l’on est intéressé par le poste, mais permet aussi d’éviter les stages cafés-photocopies.»

Maîtriser son timing.

«Il n’y a pas de bon moment dans l’année pour chercher un stage. Les offres tombent régulièrement. Mais je pense que lancer des candidatures trois mois avant la fin des études ce n’est pas mal, car avant c’est peut-être trop tôt. Attention: cela suppose d’avoir mis à jour bien avant son CV et son profil LinkedIn.»

Rémunération: jouer l’honnêteté.

«En entretien la question de la rémunération est toujours risquée. Pour me faire une idée, j’ai regardé ce que mon master publiait comme rémunération moyenne et je me suis alignée dessus. Le plus simple est de donner une fourchette, indexée sur les expériences précédentes et les chiffres publics… Et toujours dire que c’est négociable.»

David Wehrli

Stagiaire en gestion de portefeuille, au Département Asset Management, 26 ans.

Master en finance, spécialisation en orientation d’analyse financière, Université de Neuchâtel.

Toutes les sources d’information sont à prendre.

«Lorsque l’on est étudiant, on a tendance à chercher dans les très grandes entreprises, les multinationales viennent parfois nous démarcher sur le campus. Il ne faut pas hésiter à chercher ailleurs, à construire et à solliciter son réseau, à profiter des forums universitaires... Pour ma part, je suis arrivé à la BCV après avoir eu l’information par un ancien professeur. Attentions aux réseaux sociaux: on y trouve souvent des offres qui sont déjà pourvues, c’est le risque du ‘retweet du retweet’. Le plus simple est encore de s’inscrire directement aux alertes sur les sites des entreprises que l’on vise.»

L’expérience compte, c’est même infiniment précieux.

«Plus on fait de stages, plus cela ouvre de portes! Cela permet de voir plusieurs métiers… et de savoir très vite ceux que l’on n’aurait pas envie de faire. Il faut donc profiter des périodes creuses pendant les études pour mettre le pied en entreprise, et non attendre que les derniers examens soient validés pour le faire! Mieux vaut se tromper de secteur tôt pour cerner rapidement ce qui nous correspond.»

Les diplômes complémentaires sont utiles.

«Dans mon domaine, le secteur bancaire, le Certificat CFA (Chartered Financial Analyst) est important; dans d’autres domaines d’activité, c’est peut-être le permis de conduire qui sera primordial. Quoi qu’il en soit, cela vaut la peine d’identifier les formations complémentaires qui seront demandées par le secteur dans lequel on souhaite entamer sa carrière et pourquoi ne pas les entamer à côté des études. Certains certificats sont carrément indispensables pour obtenir un stage, mieux vaut donc se renseigner bien à l’avance.»

Ne pas oublier le service militaire.

«Je conseille de faire son service militaire ou civil le plus tôt possible, entre le bachelor et le master par exemple, pour ne pas être pénalisé par la suite. Pour finir l’année, on peut profiter des mois restants pour acquérir une compétence supplémentaire, en suivant par exemple un stage de langue. Mais le faire à la fin des études est un risque: cela éloigne des contacts que l’on a pu glaner et rend plus difficile la recherche de stages ensuite.»