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2016: Der moderate Aufschwung dürfte sich fortsetzen

Suisse: croissance, inflation et taux bas

En 2016, l’économie suisse pourrait regagner un peu de vigueur grâce à l’amélioration de la conjoncture en Europe. Mais le franc demeure surévalué et l’emploi moins porteur. Ainsi, la croissance devrait évoluer entre 1% et 1,5%. L’inflation négative et les taux bas dans la zone euro encouragent la BNS à poursuivre sa politique de taux négatifs afin de contenir tout renchérissement du franc.

 Zone euro: l’inflation dans le collimateur

La croissance dans la zone euro devrait évoluer autour de 1,5% - 1,7% en 2016. L’amélioration de l’emploi donnera un peu plus de solidité à la conjoncture, mais l’effet positif de la baisse de l’euro et du pétrole ne sera pas aussi marqué qu’en 2015. La Banque centrale européenne (BCE) maintiendra les taux au plancher afin de combattre les pressions déflationnistes et les conséquences des difficultés structurelles de la région encore assez présentes.

 Etats-Unis: rythme de croisière raisonnable

La progression de l’économie américaine devrait évoluer proche de 2,5% en moyenne l’an prochain. La consommation devrait rester solide, cependant une accélération est peu probable, car le recours au crédit restera contenu. Davantage que l’inflation, qui restera autour de 2% – impact du dollar fort et morosité internationale obligent –, le net recul du chômage devrait entraîner un relèvement très graduel des taux courts.

Chine: tendance au ralentissement

Le ralentissement de la Chine devrait se poursuivre. La tendance se confirme au fur et à mesure que l’économie dépend moins de l’investissement et des exportations, modèle à bout de souffle, et davantage de la consommation. Un dérapage nous paraît peu envisageable, car les autorités ont encore unecertaine marge de manœuvre, notamment en matière de baisse des taux.

Dans la continuité de 2015

Nous estimons qu’en 2016 la reprise mondiale devrait se poursuivre à un rythme modéré, environ 3,3% contre 3,1% cette année. Elle sera soutenue par la persistance des efforts de relance des Banques centrales, par une lente amélioration des fondamentaux – emploi, confiance des acteurs économiques – et par des politiques budgétaires globalement moins restrictives.

Nous n’anticipons pas une accélération de la croissance dans le monde industrialisé. Elle devrait avoisiner 2,1%. Dans les pays émergents en revanche, un bilan légèrement plus favorable, même si morose dans l’absolu, est possible (4,4%): l’effet négatif du recul des matières premières devrait s’estomper et de nombreuses économies bénéficieront de la dépréciation de leur devise.

La modération restera la norme en termes de croissance

La reprise devrait se poursuivre en l’absence de choc important. Il est cependant illusoire de s’attendre à un regain de vigueur de la croissance.

En effet, les problèmes qui caractérisent ce cycle économique – endettement élevé, déficit de réformes et de compétitivité, excédent de capacités de production – affectent toujours de nombreux pays, en Europe mais aussi dans le monde émergent. Dans ce contexte, le pouvoir d’amélioration des politiques de relance et des taux restera contenu. La résorption de ces problèmes prendra encore quelques années.

Inflation contenue

Globalement, le monde présente un excédent de capacités de production tant humaines (chômage assez élevé, globalisation) que matérielles (trop d’investissements ont été réalisés ces dernières années) par rapport à une demande toujours modérée.

Dans cet environnement, l’inflation devrait rester contenue. Les pressions déflationnistes demeureront plus nombreuses que les pressions haussières sur les prix, en particulier dans le secteur manufacturier et dans les pays où la croissance est faible (Europe) et où trop d’investissements ont été consentis (Chine).

Taux bas

Nous anticipons que la majorité des Banques centrales maintiendront des politiques de relance, des taux bas, voire négatifs, et des injections de liquidités. Le tout afin de contrecarrer les pressions déflationnistes et soulager les acteurs économiques, privés ou étatiques, trop endettés.

Ce sera, selon toute probabilité, le cas en Suisse, dans la zone euro, au Japon et en Chine.

En revanche, la Réserve fédérale américaine, confrontée à un taux de chômage historiquement faible et à quelques tensions sur les salaires, devrait relever les taux d’intérêt en 2016. Une hausse qui s’annonce très graduelle, car face aux taux au plancher, voire négatifs, des autres Banques centrales, le dollar risque de s’apprécier davantage et mettre à mal une reprise américaine, certes bien ancrée, mais nullement spectaculaire.

Des risques à surveiller

La Chine devrait encore occuper le devant la scène en matière d’incertitudes économiques. Le ralentissement de sa croissance est, en effet, en partie de nature structurelle: transition d’une économie portée à l’excès par l’investissement et les exportations vers une activité où le poids de la consommation et des services sera plus élevé. La croissance restera ainsi sur une pente descendante.

Néanmoins, nous anticipons que les autorités disposent encore de la marge de manœuvre et des outils nécessaires pour maîtriser ce ralentissement. Le défi n’est pourtant pas gagné d’avance.

Les pressions déflationnistes peuvent aussi, si elles s’intensifient, ralentir une croissance mondiale déjà modeste. En pénalisant les bénéfices des sociétés, elles pourraient les inciter à embaucher et à investir moins, y compris aux Etats-Unis, réduisant une croissance déjà modeste. A suivre!