Faire compte commun? Une solution très pratique dans différentes configurations de vie.
Faire compte commun? L’idée semble passée de mode, et pourtant, cette solution peut être très pratique dans différentes configurations de vie. Elle constitue aussi une ressource précieuse en cas de décès.
Encore une évidence il y a une décennie, le choix du compte joint s’est peu à peu érodé, comme le mariage en diminution depuis une cinquantaine d’années et auquel il est associé. C’est peut-être le premier malentendu à dissiper. En effet, nul besoin d’être mariés pour avoir un compte commun; le seul lien entre les cocontractants reste leur signature sur un contrat. Cette solution s’avère pratique pour gérer un capital en vue de projets partagés, des frais de colocation ou de ménage, quel qu’il soit… Le compte commun? Une alternative aux décomptes compliqués !
Reste à choisir la formule qui vous convient le mieux, selon votre situation. Généralement, les banques proposent deux prestations — dont les dénominations peuvent varier selon les établissements. La prestation collective implique que tous les cotitulaires agissent de concert. En cas de désaccord, le compte est paralysé. Cette solution peut être parfois pratique pour des colocataires, par exemple. Mais elle s’avère délicate en cas de décès. Si, dans un couple, autre exemple, l’un des conjoints décède, l’autre ne pourra disposer des fonds qu’avec l’accord des héritiers.
D’un autre côté, la prestation peut être jointe et permet à chacun des cotitulaires de disposer, individuellement, sous sa seule signature et sans restriction, de l’argent déposé sur le compte. Cette option offre plus de flexibilité. Il faut cependant considérer la question des héritiers. Selon le type de compte, ces derniers peuvent être admis ou exclus et peuvent ou non prendre la place du défunt dans la relation contractuelle qui a été nouée avec la banque.
Publié dans le 24 heures le mercredi 9 avril 2025