Les jeunes doivent aussi se soucier de leur prévoyance, dès qu'ils perçoivent leur premier salaire.

VOTRE ARGENT 24 janvier 2017
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Faut-il cotiser à un troisième pilier dès 18 ans?

Lorsqu’un jeune entre dans la vie active après avoir terminé sa formation, il perçoit ses premiers salaires, commence à gérer ses finances et faire des achats avec ses premières économies. Cependant, il serait aussi nécessaire qu’il se soucie de sa prévoyance.

Mais à 18 ans, on ne pense pas vraiment à sa retraite. De plus, la prévoyance obligatoire (AVS et LPP) se constitue presque automatiquement, puisqu’elle est directement prélevée sur le salaire, raison de ne pas trop s’en soucier. Pourtant, même si l’on cotise dès le début de son activité aux 1er et 2e piliers, ceux-ci ne permettent souvent pas le maintien d’un train de vie suffisant quand l’activité lucrative cessera. Les rentes cumulées ne représentent en effet que 50% à 60% du revenu antérieur à celui de la retraite, ce qui devrait faire réfléchir.

Pour améliorer cette situation, le troisième pilier se révèle être un complément précieux. Il peut prendre deux formes: un compte bancaire – permettant une liberté totale en matière de montant à verser et de rythme de versement – ou une police d’assurance – comprenant une part d’épargne et une part assurant le risque décès et invalidité.

Si l’idée de cotiser au 3e pilier pour une période de vie qui semble éloignée peut rebuter les jeunes, il faut alors se rappeler que le 3e pilier est doté d’avantages fiscaux (déduction des cotisations sur le revenu, pas d’impôt sur la fortune). Il peut aussi servir à économiser pour l’achat d’un logement principal ou comme apport financier si l’on devient indépendant (ou lorsque l’on change d’activité indépendante). Il peut aussi être retiré en cas de départ définitif à l’étranger. Ses nombreux atouts méritent que les jeunes s’y intéressent aussi.

Publié le 24 janvier 2017 dans 24 Heures

ParFabrice Welsch, Directeur général de la division Asset Management & Trading