En comparaison, en dollar - et à titre de comparaison -, l’Euro Stoxx 50 a grimpé de 4,91% sur la période et le SPI 8,60%, alors que le Footsie 100 a perdu 0,33%.

MARCHÉS 3 juillet 2019
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S&P 500: le meilleur mois de juin depuis plus de 60 ans

Le deuxième trimestre vient de se terminer, l’occasion de faire un tour d’horizon des performances de l’indice S&P 500 et de ses secteurs.

L’indice américain S&P 500 a progressé de 3,79% au deuxième trimestre, portant ainsi sa performance à 17,35% depuis le début de l’année. Il réalise ainsi son meilleur semestre depuis 1997, voire son meilleur mois de juin depuis 1955. Au cours de ces trois derniers mois, les investisseurs ont été particulièrement préoccupés par les tensions sino-américaines, celles-ci semblent avoir été apaisées lors du sommet du G20 le week-end passé.

  • Secteurs: les valeurs financières (+7,43%), les matériaux de base (+5,72%) ainsi que les technos (+5,65%) ont surperformé, alors que les valeurs énergétiques ont affiché une performance négative sur la période avec -3,71%.
  • Sociétés: parmi les plus belles performances, on retiendra le groupe pétrolier Anadarko Petroleum qui s’est fait racheter par Occidental Petroleum pour $ 38 milliards (+55,15%), le spécialiste dans les services de paiements électroniques Total System Services qui a fusionné avec Global Payments (+35,01%) et Walt Disney qui a bondit de 25,71%, le géant du divertissement va lancer son offre de streaming Disney+ en novembre prochain. En queue de peloton se trouvent le spécialiste des génériques Mylan (-32,82%) qui a fait part d’une baisse de ses ventes, le distributeur Kohls (-30,86%) qui a réduit ses objectifs après des résultats trimestriels décevants ainsi que les magasins Foot Locker (-30,83%) et Gap (-31,36%) pour les mêmes raisons.
  • Typologie: les titres de croissance (+4,16%) ont surperformé ceux de substance (+3,36%). Concernant les capitalisations, les plus grandes (+3,79%) se sont légèrement mieux comportées que les moyennes (+2,60%) et les petites (+1,49%).
  • Pétrole: les prix du pétrole atteignaient $ 66 à New York en avril, puis chutaient à $ 51. Ils repartaient à la hausse en juin, poussés par les tensions dans la région du Golfe après que l’Iran ait abattu un drone américain. Les investisseurs craignent que Téhéran ne bloque le détroit d’Ormuz au large de ses côtes. L’Opep et ses alliés semblent d’accord pour reconduire leurs baisses de production pour neuf mois.
  • En comparaison: en dollar, et à titre de comparaison, l’Euro Stoxx 50 a grimpé de 4,91% sur la période, le CAC 40 a avancé de 4,80%, le Dax de 8,90%, le SPI 8,60% alors que le Footsie 100 a perdu 0,33%. En Asie, et toujours en dollar, le Nikkei a avancé de 3,02%, Hong Kong a reculé de 1,26%, alors que Shanghai a abandonné 3,43%. Après un début d'année en fanfare, les marchés boursiers américains sont entrés dans leur trimestre statistiquement le moins favorable de l'année. En effet, les gains moyens sur la période de juillet à septembre pour le S&P 500 (de 1980 à 2018) ne dépassent pas 0,3%, contre +2,6% de moyenne pour le premier trimestre et +2,7% pour le deuxième trimestre, mais surtout +4,1% pour le quatrième.