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Les résultats du Groupe BCV pour l’exercice 2008 témoignent de sa très bonne résistance à la crise.

Les résultats du Groupe BCV pour l’exercice 2008 témoignent de sa très bonne résistance à la crise. Réalisant un bond de 55% au second semestre par rapport au premier, le bénéfice brut annuel du Groupe s’établit à CHF 423 millions. Après un premier semestre marqué par une contre-performance dans le négoce des dérivés-actions, le Groupe a ainsi redressé la situation. Avec des revenus en baisse à CHF 928 millions, il affiche néanmoins le 4ème meilleur résultat annuel de son histoire avec un bénéfice net de CHF 358 millions. Ce chiffre est en recul par rapport à 2007 en raison notamment de la normalisation attendue de ses résultats. Par ailleurs, sous l’impulsion de son nouveau CEO, le Groupe a défini sa nouvelle stratégie, modifié son organisation et mis en œuvre sa nouvelle politique de dividende et d’optimisation de ses fonds propres. Ainsi, le Conseil d’administration proposera à la prochaine Assemblée générale de payer un dividende de 20 francs et de rembourser 10 francs de la valeur nominale de l’action. Ces deux opérations permettront au Groupe de distribuer CHF 258 millions à ses actionnaires.

Baisse des revenus de 15%

Les revenus affichent une baisse de 15% à CHF 928 millions. Ceci s’explique essentiellement par la cession des activités d’Unicible et de la filiale espagnole Asesores y Gestores Financieros SA (A&G), par des marchés financiers en baisse ainsi que par la contre-performance dans le négoce au premier semestre. A structure équivalente, les revenus baissent de 9%. Dans un contexte très difficile, le Groupe à réussi à maintenir les revenus de ses opérations d’intérêts. Source principale des revenus de la Banque, ils sont stables à CHF 504 millions. En revanche, les revenus des commissions diminuent de 12% à CHF 340 millions, sous l’effet de la baisse des marchés boursiers. Hors effet A&G, la baisse est de 7%. Comme pressenti à la fin du premier semestre, le résultat des opérations de négoce est à nouveau positif grâce à un très bon second semestre (CHF 74 millions) qui efface les pertes du début d’année. Par rapport à 2007, le résultat global des activités de négoce est toutefois en recul de 50% à CHF 37 millions. La diminution des autres résultats ordinaires de 62% à CHF 47 millions s’explique par la normalisation des ventes d’immobilisations financières, exceptionnellement élevées en 2007, et par la cession des activités d’Unicible. Cette baisse s’établit à 41% hors de l’effet lié à la cession.

Hausse de 55% du bénéfice brut au second semestre

La maîtrise continue des coûts ainsi que les cessions d’activités entraînent une baisse des charges d’exploitation de 10% à CHF 505 millions. Les charges de personnel diminuent de 11% à CHF 310 millions. Les autres charges d’exploitation diminuent à CHF 194 millions (-8%). A structure équivalente, les charges d’exploitation sont stables, de même que les charges de personnel ; les autres charges d’exploitation sont en recul de 2%. Essentiellement influencé par la perte de négoce au premier trimestre et la baisse attendue des autres revenus ordinaires, le bénéfice brut s’établit à CHF 423 millions. Compte tenu des très bons résultats du second semestre, il n’est plus en recul, par rapport aux mêmes périodes de l’année 2007, que de 20% contre 32% à fin septembre, 46% au premier semestre et 62% au premier trimestre. L’atténuation de ce recul dépasse les attentes annoncées du Groupe. Le ratio coûts/produits s’établit à 63%.

Bénéfice net de CHF 358 millions, 4ème meilleur résultat de l’histoire de la BCV

Les amortissements sont en réduction de 10% à CHF 77 millions et les correctifs de valeur, provisions et pertes s’établissent à CHF 16 millions. Les produits extraordinaires s’élèvent à CHF 130 millions. Ils sont composés de CHF 73 millions liés notamment à la vente de A&G et de l’activité de crédit à la consommation ainsi que de CHF 57 millions (-79%) de récupération de provisions pour risque de crédits, en forte baisse comme annoncé lors de l’exercice précédent. La Banque ayant achevé son recentrage et l’assainissement de son bilan, les produits extraordinaires n’influenceront plus les futurs résultats de manière significative. De plus, le total des impôts s’établit à CHF 101 millions (+ CHF 3 millions) suite à l’épuisement du crédit d’impôts lié aux pertes de cette époque. Cela permet néanmoins de dégager un bénéfice net total de CHF 358 millions, 4ème meilleur résultat de l’histoire de la BCV.

Bilan stable

Le total du bilan est stable à CHF 35,2 milliards. 
A l’actif, la croissance des crédits hypothécaires est de 3% (CHF 495 millions) à CHF 17,3 milliards. Hors de l’effet de réduction des crédits hypothécaires compromis, la croissance des affaires hypothécaires est de CHF 601 millions, soit 4%. Les autres crédits à la clientèle sont en baisse de 2% à CHF 5,6 milliards. Hors des effets de la réduction des crédits compromis et de la vente de l’activité de crédit à la consommation, ces crédits sont en légère hausse (1%) La mise en œuvre de la stratégie de réduction des risques liés à l’activité « dérivés-actions » explique la diminution de CHF 1,4 milliard (-70%) des portefeuilles de titres et métaux destinés au négoce.

Au passif, les dépôts de la clientèle sont globalement en forte hausse de 6% à CHF 22,2 milliards. L’épargne traditionnelle augmente de 5% à CHF 8,5 milliards. A noter encore la forte progression des obligations de caisse de 51% à CHF 610 millions. Le niveau de fonds propres reste inchangé à CHF 3,2 milliards correspondant à un taux de couverture (ratio FINMA) confortable de 180%.

Baisse de la masse sous gestion et apport de CHF 1,7 milliards de nouveaux fonds de la clientèle locale

La masse sous gestion du Groupe recule de 21% à CHF 66,8 milliards en raison de la baisse des marchés boursiers et de la sortie, à hauteur de 3,9 milliards, d’A&G. Les apports nets de nouveaux fonds s'inscrivent à CHF 354 millions. Cette évolution s'explique par un apport de CHF 1,7 milliard dans l'activité liée à la clientèle privée et aux PME vaudoises et par la réduction volontaire, pour CHF 1,3 milliard de fonds déposés notamment sous forme de comptes à terme par des grandes entreprises et des clients du Trade Finance, dans un souci de bonne gestion du risque interbancaire.

Nouvelle stratégie, nouvelle organisation

Sous l’impulsion de Pascal Kiener, nouveau CEO de la Banque depuis le 1er mai 2008, le Groupe s’est donné une nouvelle stratégie annoncée le 25 novembre 2008. Fort d'une vision claire, il veut gagner des parts de marché et se réorganise en conséquence avec quatre divisions de front plus orientées vers le client et une division à part entière dédiée aux décisions de crédit.

Le Conseil d’administration a nommé au 1er janvier 2009 Serge Meyer responsable de cette nouvelle division "Gestion Crédit" avec rang de Directeur général. Il a également nommé Thomas W. Paulsen, jusque-là Chief Risk Officer de la Banque au poste de CFO, responsable de la division Finance et Risques avec rang de Directeur général. Le Conseil d’administration a choisi de confier à Gérard Haeberli, actuellement responsable de la région Suisse romande du Credit Suisse Group, le poste de responsable de la nouvelle division "Private Banking" avec rang de Directeur général. Il entrera en fonction le 1er juillet 2009. Le Groupe doit encore annoncer le nom du futur responsable de la nouvelle division "Asset management & Trading" issue, elle aussi de la stratégie annoncée le 25 novembre 2008.

Un dividende stable et élevé et une optimisation des fonds propres

La nouvelle stratégie permettra à la Banque d’atteindre une croissance durable en assurant une meilleure stabilité de ses résultats financiers. Ainsi, elle a pour objectif de distribuer un dividende ordinaire stable, en légère progression selon le développement des affaires, allant de CHF 20 à 25 par action, ces prochaines années.

La gestion active de son capital constituant l'un des points importants de la nouvelle stratégie, la Banque optimisera le niveau de ses fonds propres en versant, de surcroît, CHF 10 par action et par an.

Sauf changements significatifs la Banque entend assurer ce niveau de distribution sur les 5-6 prochaines années. Elle devrait ainsi ramener le niveau de ses fonds propres à 145% (ratio FINMA) des exigences réglementaires.

Avec la nouvelle stratégie, le Groupe a pour ambition d’augmenter ses revenus de 4-5% annuellement et son bénéfice brut de 5-8%. A terme la Banque vise une rentabilité des fonds propres (ROE) de 13-14%, un ratio charges/produits (cost/income) de 57-59% et un ratio de tier-1 de 12%. L’actuelle crise financière et économique aura un impact probable sur l’évolution de ces indicateurs à court terme ainsi que sur les résultats de la Banque, notamment en 2009-2010. Ces objectifs s’inscrivent ainsi dans un horizon de développement de la Banque portant sur plusieurs années.

Proposition à l’Assemblée générale de distribuer CHF 258 millions aux actionnaires en payant un dividende de 20 francs et en remboursant 10 francs de la valeur nominale de l’action.

Appliquant la nouvelle stratégie de fonds propres, le Conseil d’administration du Groupe proposera à l’Assemblée générale du 30 avril prochain à Lausanne, une augmentation significative du dividende sur l’action nominative de 14 à 20 francs. Il proposera également le remboursement de 10 francs de la valeur nominale de l’action. En conséquence, ce sont CHF 258 millions que le Groupe propose de distribuer à ses actionnaires.

Rating amélioré et homologation en Bâle II IRB-F

L’agence de notation Standard & Poor’s a relevé en 2008 le rating long terme de la BCV de A+ avec perspective stable à AA- avec la même perspective. L’agence relève également le rating court terme de la Banque de A-1 à A-1+. La Banque se réjouit de cette décision qui reflète les effets du travail de fond entrepris avec succès depuis cinq ans et confirme la très bonne santé financière de la Banque. Par ailleurs, la FINMA a autorisé la BCV à utiliser l’approche IRB-F (internal rating based - foundation) dans le nouveau dispositif prudentiel Bâle II. Elle est la première banque cantonale à obtenir son homologation à ce degré d’exigence, démontrant ainsi l’amélioration du niveau de gestion des risques de crédit atteint ces dernières années.
Enfin, suite à l’abandon du projet informatique commun avec la Banque cantonale de Zurich, le Groupe a prolongé jusqu’en 2016 son contrat avec IBM afin de pouvoir opérer, librement et en toute sérénité, les choix liés à son futur informatique.

Perspectives financières

Après avoir traversé, sereine et solide, la tempête financière de l’année 2008, la Banque est confiante en sa capacité bénéficiaire dans un environnement toujours très incertain.

Lausanne, le 10 mars 2009

Contact(s)

Christian Jacot-Descombes, Porte-parole
Téléphone + 41 21 212 28 61
E-mail christian.jacot-descombes@bcv.ch 

Wilhelm Blaeuer, relations investisseurs
Téléphone + 41 21 212 20 71
E-mail wilhelm.blaeuer@bcv.ch 

Note à la rédaction: Ce communiqué est envoyé en dehors des heures d’ouverture de la Bourse suisse (SIX, Swiss Exchange), afin de respecter les principes de publicité événementielle issus du Règlement de cotation émis par celle-ci.