Revenant à cette énième révolution industrielle, il n’affiche pas une sérénité béate, mais l’assurance qu’il en sortira quelque chose. Ce ne sera pas sans peine, ni effort, mais «les nouvelles formes de travail s’avèrent souvent plus exigeantes et plus intéressantes que celle dont elles ont pris la place». Il fustige au passage les catastrophistes qui ne voient la réalité qu’à «travers un prisme purement technique». Ils oublient que d’autres emplois seront créés de et pour ces changements technologiques, que le territoire a besoin de l’homme et de ses services, même s’ils changent. Il ne croit pas qu’un robot puisse totalement remplacer un être humain dans un EMS. Il prend encore l’exemple de la voiture sans conducteur – qui n’a pas définitivement résolu la question, dit-il en passant, de l’accident potentiel. Il faudra inventer ces véhicules, les produire, les surveiller, construire l’infrastructure spécifique dont ils auront besoin. Idem pour des Salons comme Finanz’16, où les gens peuvent se croiser, se parler, échanger. Les crowdfunding, bourses électroniques et autres e-commerces ont besoin «de contacts humains, de connaisseurs du droit et des contrats, d’instituts de financement capables de répondre à de gros besoins en capital, etc.»