Une victoire à Roland-Garros. Au moins quart de finaliste dans tous les Grands Chelems. 55 matches remportés. Numéro 4 ATP pour la deuxième année de suite… Vous avez dit ne pas vous attendre à une aussi belle année. Qu’est-ce qui vous a permis de réaliser ce parcours?
Je me suis dit surpris, car même si j’ai fini numéro quatre mondial la saison précédente, je ne peux pas me fixer en début d’année comme objectif de gagner Roland Garros ou d’accumuler 55 victoires. Ce que je peux faire en revanche pour mettre un maximum de chance de mon côté, c’est travailler intensément toute l’année, chercher continuellement à progresser. A mon niveau, progresser signifie avant tout soigner des détails pour parvenir à amener l’ensemble de mon jeu toujours plus haut. En fait, chaque tournoi est un défi, remporter un titre n’est pas la normalité pour moi, et c’est une des raisons pour laquelle j’ai réussi à gagner autant de rencontres. J’ai par ailleurs la chance d’avoir une superbe équipe autour de moi. Notamment Pierre Paganini, mon préparateur physique depuis plus de dix ans qui est comme un mentor, qui gère tout mon programme. Mon équipe est là pour me pousser, a les bons mots pour me faire avancer. Quels bons mots? Ça reste entre nous! En fait, nous travaillons beaucoup les éléments que l’on peut contrôler, c’est-à-dire les entraînements, afin de se donner un maximum de chances sur le court, là où on a moins de contrôle. Après, si j’ai tout donné, si j’ai tout essayé, mais que je sors au premier tour, ce n’est pas grave. On continue. Nous nous en tenons à ce que nous avons décidé dans le programme. C’est aussi une force.