Président du Comité exécutif et Délégué du Conseil d’administration de Swissbanking (ASB), Claude-Alain Margelisch était l’invité de la réunion semestrielle des managers de la BCV le 20 août dernier. Il s’est exprimé sur quelques uns des quarante-quatre dossiers qui occupent l’organisation faîtière du monde banquier suisse, dont l’échange automatique de renseignements fiscaux, la loi fédérale sur les services financiers et autres modifications de la fiscalité. Il s’est aussi arrêté sur un enjeu stratégique pour la place financière suisse: les fintechs. Interview.
- La place financière suisse n'a pas de coordination nationale des fintechs. N’a-t-elle pas raté le train?
- Ne doit-elle pas fixer des domaines prioritaires dans ce domaine?
- Et la sécurisation des données, dont l’enjeu est clé?
- Vous pointez du doigt l’isolement politique de la Suisse. Quelle est alors la marge de manœuvre de l’ASB?
- La banque suisse a-t-elle encore un avenir?